Druckerei (Imprimerie) C. H. Beck

<h2>Léo Delibes</h2>La politique de confier la majorité des nouveautés à l&#39;allemand Beck semble se confirmer. Les volumes 663 (Roth), 664 (Brontë) 665 (Histoire Auguste) sont édités par lui. En revanche la plupart des nouvelles éditions de volumes préexistants semblent désormais être confiées à Normandie Roto impression : les volumes 316 et 317 (Kafka nouvelle édition), 283 (Philosophes taoïstes I nouvelle édition) et 108 (Spinoza nouvelle édition)... Mais votre site ne recense pas encore les tirages par Normandie Roto impression.<br/>Une seule (demi) exception : le volume 229 (Proust, Essais) est en théorie une simple nouvelle édition et il édité par Beck : mais on peut considérer que c&#39;est quasiment une nouveauté car il se substitue au Proust Contre Sainte-Beuve en profitant de cette substitution pour enfler dans des proportions stupéfiantes (on passe d&#39;un volume de 1030 pages imprimé en faux sens papier par Aubin dans mon édition de 2009 à plus de ... 2 000 pages dont près de 800 pages de notes à l&#39;intérêt très inégal).<br/>Pléiadement votre,<br/>L D<h2>Delibes</h2>Bonjour,<br/>J&#39;en profite pour signaler deux impressions par Beck de volumes dits &quot;non numérotés&quot; (qui, même s&#39;ils ne correspondent guère à la philosophie première de la collection, semblent devenir pérennes - un par an ? - et générer des ventes très correctes) :<br/>8 septembre 2017 (Conrad - Au coeur des ténèbres)<br/>4 octobre 2018 (Defoe - Robinson Crusoé)<br/>Bien cordialement,<br/><br/>Léo Delibes<h2>spav-sitew</h2>Merci pour votre vigilance. <br/>Vérifications faites, les données 2021 n&#39;étaient pas à jour. C&#39;est corrigé. <br/>Effectivement Beck semble avoir le vent en poupe et concurrencer le seul autre imprimeur actuel: Roto impression à Lonrai. Cependant il ne faut pas oublier le caractère très lacunaire de ces données, particulièrement pour 2021. Le site ne recense pour l&#39;instant qu&#39;une dizaine d&#39;impressions 2021 (essentiellement les nouvelles éditions) alors que Gallimard doit en faire faire plus de soixante par an. <br/>Pour ce qui concerne la qualité des tranches, l&#39;imprimeur n&#39;y est pour rien: c&#39;est le relieur qui, recevant les blocs à plat à raison de deux livrets par feuille, assure pliage, découpage puis rognage et coloration de la tranche. Et là il n&#39;y a pas de doute, c&#39;est Babouot.<h2>Delibes</h2>Bonjour,<br/><br/>Félicitations pour cette rubrique concernant les imprimeurs de la bibliothèque de la Pléiade, un monde trop peu évoqué lorsqu’on parle de cette collection alors que ce sont eux qui, avec les relieurs, font, au sens « physique » du terme, les ouvrages. Y aurait-il un intérêt à des Pléiades immatériels, numériques ? Vaste question dont je ne suis pas sûr que Gallimard lui-même ait déjà osé en envisager la possibilité tant ce serait un changement de paradigme insondable pour la collection.<br/>Une petite remarque chemin faisant, sur votre « chapô » introductif. Certes Druckerei n’a pas imprimé la majorité des Pléiades depuis leur création mais le terme « quelques » paraît un peu en-deçà de la réalité au regard de l’évolution contemporaine. Il semblerait qu’une partie importante des nouveautés soient confiées à cet imprimeur. Si on observe les 8 derniers volumes de nouveautés parus, la moitié (soit 4) ont été confiés à cette entreprise à la qualité de travail correcte, sans plus (quelques problèmes de rogne et de coloriage des tranches semble-t-il dans certains de mes exemplaires), mais moins déficiente en tout cas qu’Aubin :<br/>25 janvier 2021 pour le volume 655 (Shakespeare) ;<br/>15 mars 2021 pour le volume 656 (Genet) ;<br/>10 septembre 2021 pour le volume 659 (Dante) ;<br/>10 septembre 2021 pour le volume 661 (Labé).<br/><br/>Bien cordialement,<br/>Léo Delibes